toutes mes excuses a la belle Colombie d'avoir omis sa topographie,son climat,sa population
A partir de Medellin où notre tente a été érigée en plein centre ville,la cordillère blanche nous invite a subir-monter en espagnol- des efforts musculaires,subir,siempre subir hasta la frontiera équatorienne,mais des paysages fabuleux effacent nos peines pour éblouir nos yeux
Et dormir dans un champ de mani (cacahuetes) ou au milieu d'une montagne caféinée,n'est ce pas le rêve du paysan voyageur
Hace frio signifie subir et altitude mais le sommeil s'en trouve ravi
A Sylvia,-ou Catherine de Sauzé Vaussais a séjourné avec ses enfants- le parc national comprend plusieurs communautés indigènes cultivateurs et artisans
Chacune d'entre elles se distingue par une administration autonome,un dialecte,un bâton enrubanné de couleur différente et sûrement par un détail dans leurs beaux atours tissés ou en feutre
En Equateur,après des infidélités a la panaméricaine,nous nous enfonçons vers l'est après Quito,-E45-plus tranquille et pittoresque,pour subir l'avenue des volcans a travers des pueblos typiques
La sierra est un véritable échiquier de cultures jusqu'au sommet,des cases vertes de pâture de mais,jaunes de céréales,rouges de quinoa ,des cases parfumées a la fraise -3000m d'alt- des cases pointillées de pommes de terre,tous les légumes et fruits s'épanouissent dans ce paradis terrestre
Les vaches broutent a la vertical,la charolaise,star pour la viande et de nombreuses laiteries collectent le lait des Siementals
La viande favorite des équatoriens est celle de cuy en asada-cochon d'Inde-,le quinoa,le yuca,la banane,le mais ,le riz sont a la base de l'alimentation
A parc national de Sangay,les femmes gardiennes des traditions s'occupent des travaux de la ferme quand les hommes travaillent a la ville,elles sont belles et souriantes dans leurs habits colores-bas,jupes,pèlerine et poncho et petit chapeau noir-et quelquefois bébé à dos
La vie est rude a la montagne,encore ici les paysans sont des artistes de la terre aides des ânes et chevaux bâtes
Anciens voyageurs a cheval,nous envions ces montures qui attendent patiemment leurs charges journalières,comme les bidons de lait attendent patiemment le laitier,comme les gens attendent patiemment l'autobus pour se déplacer,comme le linge attend patiemment de sécher a la moiteur du climat
Ici ,le temps se laisse vivre,mais c'est une caractéristique depuis le Mexique -sauf au volant-
Nous venons de franchir la ligne symbolique de l'hémisphère sud ,ou le soleil et la lune ont fait le pacte de se partager le temps a part égale toute l'année
Il y a deux saisons,l'été et en ce moment l'hiver,saison des pluies,le ciel nous arrose puis nous sèche la minute d'après,un jeu d'enfant pour l'Equateur
La nuit dernière,la terre a tremble sous nos tapis de sol force7 échelle de Richter,,nous avons frémi,c'est incroyable ce que nous vivons pendant ce voyage
Et les volcans alors,Cotopaxi-5800m- n'a pas daigné dévêtir son habit de brume,par contre Chimborazo-6300m-,le Roi Soleil nous a dévoile sa majesté sur toutes ses faces
D'après une théorie,il serait plus haut que son concurrent de l'Himalaya car il touche presque l'astre
Quel bonheur de camper a ses pieds avec la petite population de la comunidad de Rio Blanco,il fait froid mais le feu de bois réchauffe les coeurs et attise la curiosité de nos hôtes a connaître nos coutumes
Nouveau paysage,l'Amazonie et la foret équatoriale,les poumons de la planeta,région fertile,gorgée de soleil et d'eau,une jungle ou la machete n'y trouve pas son chemin,pourtant ,la vie s'y cache,les rios jaillissent de partout en cascades,la végétation s'empare de l'espace,des cris stridents s'échappent de cette grotte végétale et inextricable
Nos campements ne sont que des surprises,quelquefois pas a la hauteur de nos attentes mais toujours rectifiées par un sourire,un geste,une bonne parole ,celle du padre,du vigile de la cancha de futbol,des bomberos(pompiers)ou tout simplement de la nature
Les paroisses fusionnent la vie sociale-école,sport,culture-
Dimanche,à Zamora,le prêtre,après une bénédiction, a participé à une randonnée en vélo pour émousser la conscience écologique de la planète,encadrée par les pompiers,la police et la vierge Marie dans un pick up
Une seule déception,celle de se voir servir un Nescafé a la demande d'un café,quel honte pour un tel producteur mais cet or savoureux s'exporte avant tout comme les graines de cacao qui sèchent sur le goudron
L'Equateur est une terre imbibée de merveilles naturelles et géologiques et de douceur humaine,il y fait bon vivre
quelques chiffres pour situer le niveau social
salaire minimum-400 dollars,monnaie nationale,800 dollars par mois
un menu du jour vaut 3 dollar
un café entre 0,50 cts et1,50 dollar,ça dépend de la solubilité du breuvage
aujourd'hui,nous nous reposons à Loja, a deux jours de bicicleta du Perou,bon le blog est à jour et le bonheur de voyager nous tient toujours
Hasta pronto
Andre et Fredo
Il est vrai que nos tremblements de terre poitevins (un fait attesté) ne sont qu'un médiocre vibromasseur naturel à côté de votre RichterX7… On fait ce qu'on peut et en tout cas on frémit moins quand ça arrive…
RépondreSupprimerIci l'été tarde un peu, le temps hésite, les sommets ne poussent pas vite…
L'Ecuador équatorial, ça fait rêver : altitude ou forêt vierge, couleurs vives des tissus, vivacité luxuriante des langues et dialectes…
Merci encore de ces graines d'évasion par délégation ! Ce qui nous laisse pantois et nous oblige à regarder autour de nous avec fraîcheur, c'est surtout le fait que vous ne vous lassiez pas, que vous continuiez à vous émerveiller de la richesse des différences et des regards, des sons, des paysages. Voilà qui nous fait du bien. Merci !
Françoise & Claude
Ici, on ne tremble pas, on ne frémit pas ... sauf au résultat des Européennes où le Rassemblement National arrive en tête ! où lorsque Notre Dame de Paris est la proie des flammes ! Pour le reste, on n'abuse pas du vélo ... on attend patiemment le vrai beau temps en jardinant. Le jardin se pare de belles couleurs ... Les nuits sont belles et étoilées ... Le temps se laisse vivre sans trop de mauvaises surprises ... et .... le café ... a un bon goût de café !
RépondreSupprimerLoin de vous les odeurs de galettes de maïs ... La Cordillière vous temps les bras et nous on vous embrasse ... en attendant de pouvoir vous serrer dans nos bras !
Claudine et Serge
La Cordilière vous TEND les bras !!bien évidemment !
RépondreSupprimerClaudine
Bonjour les aventureux,
RépondreSupprimerNous sommes toujours étonnés de votre enchantement des découvertes et de votre adaptation aux conditions difficiles ,,,,
L’Équateur est le seul pays d'Amérique du Sud où nous avons mis les pieds (voici 7 ans) pour rendre visite à la famille de Vicente , un jeune que nous avions accueilli sur une année scolaire ; ses parents et lui même nous avaient promené sur sur le pays ; les contrastes de paysage et de climat sont surprenants
Nous avions goûté les cuy bien sûrs et les gros vers mais nous préférions les crevettes et les fruits
Nous vous donnons son adresse et il serait content de vous rencontrer :
Vicente Paul Tobar
N45A Gonzao Endara Crown E 19-68Y
LEONARDO TEJADA
EDF ,Altosdel Moral DPT 4A
170503 QUITO
tél : : +593998337328
Ici le printemps arrive brutalement avec 28 degrés aujourd'hui mais timide jusqu'à maintenant
Notre train train quotidien continue avec de nombreuses sorties, activités mais nous parlons souvent de votre périple avec des amis qui sont surpris d'une telle initiative …..
Nous vous embrassons avec des encouragements pour la suite de votre aventure
Hugues et Liliane
Merci pour de toutes vos nouvelles!!! :) On pense souvent a vous deux, et j'espere vous voir encore une fois. Jamais deux sans trois!! xoxo ~Lori Clinchard, Santa Cruz, Californie
RépondreSupprimerCoucou les amis, c'est toujours un plaisir de vous lire et de savoir que tout va bien.
RépondreSupprimerOn espère que vous allez nous rapporter une spécialité de chaque pays, on adore les bananes !!! Non bien sûr on rigole!!!;) vous n'avez pas assez de sacoches!!:)
Prenez soin de vous , et à bientôt !
On vous embrasse .